…qu’il me dit mon ami après avoir cuisiné en quelques minutes et à l’improviste un petit plat thaï du genre poulet au curry jaune et poivre frais. Et ça, c’est juste avant de mettre sur la table le petit dessert pêche melbaesque avec donc comme de bien entendu des pêches fraîches pochées, un petit coulis de framboises et de la glace vanille faite maison en 3 heures max.
« Il suffit d’avoir les bons outils, je n’ai aucun mérite, il faut un bon chinois et un fouet, c’est facile t’sais »
J’ai donc appris en quelques secondes que mon ami avait des penchants encore plus marqués pour les asiatiques, mais j’ignorais que c’était pour les garçons, ET qu’il développait aussi une petite propension au SM… (note pour le futur, toujours faire face à mon ami et ne plus jamais aborder les sujets karaté, lotus bleu, Shanghai)
N’empêche que moi, ce que je trouve facile, c’est qu’on vendrait les mêmes currys tout faits (mais les mêmes hein) et les pêches melba chez Delhaize. Voilà, ça, c’est facile.
L’autre truc qui a l’air facile, c’est de dire « nee ».
Essaie, tu vas voir.
C’est sans conséquences.
Dans la vie normale, quand t’en as 7 qui disent « allez, oui, on y va » et un qui dit « non », on lui explique gentiment au pépère que bon, là, malheureusement, c’est la démocratie, on est 7, il est seul, alors bon, va falloir qu’il vienne avec, même s’il boude ou qu’il tape ses petits pieds par terre. Je l’ai vécu en live à l’annif de Princesse V quand il a fallu choisir le dvd de la soirée et qu’il y a avait dans la bande une chtite pestouille prête au scandale malgré une belle unanimité des 5 autres…. ben au bout du compte, elle a maté le film comme les autres.
En politique, si tu veux dire « nee », tu le fais. Et tu sèmes une pagaille totale.
On s’offusque, on fait des scenarii, on projette, on rouspète, on râle, mais mais mais…. c’est sans doute le vilain canard qui va mener la bande.
C’est facile.
« Nee ».
Je vais essayer tiens.
Xavier, nee erlandophone?
On vit une époque formidable 