Le temps de Proust

On peut en perdre des choses.
On retrouve la plupart d’entre elles.
Clés. Dossier. Bouquin. G. Photo. Porte monnaie. Montre. Bijou sur ta tablette de la salle de bain. Recette de grand mère. Tire bouchon (ah heureusement qu’on le retrouve toujours lui)

Puis il y a celles qu’on ne peut pas perdre.
L’honneur selon les militaires.
Celles qu’on retrouvent en plusieurs exemplaires.
Une, et dix de retrouvées. Enfin il paraît…
Celles qu’on met du temps à retrouver parfois.
Une amitié perdue de vue.
Des jouets d’enfance dans un grenier.
Ce film qu’on avait vu il y a 25 ans.
Ce porte clés qu’on a rangé mais où bon sang.

La plus impalpable, celle qu’on ne retrouve jamais: le temps.
Le temps perdu. Tictac. La pendule du salon du Grand Jacques.

Et puis il y a cette notion sur laquelle tant de choses sont basées.
Celle qu’on donne sans condition.
Qu’on se fait. A soi ou mutuellement.
Le ciment des relations.
La confiance.

C’est plus compliqué à retrouver la confiance.
En soi.
En l’autre.

Vous voyez autre chose de plus compliqué à retrouver, vous? Moi pas.
De quel côté qu’on soit.
La redonner à l’autre. Ou croire en celle qu’on vous tend à nouveau.

La bonne nouvelle c’est qu’avec le temps (pas le perdu, celui qui vient), c’est possible…
Tout est possible.

Mais il vaut quand même mieux perdre deux Rolex qu’une confiance.
Enfin moi j’dis ça, j’ai pas de Rolex.

Xavier, philosophe positif

par xlr2603

Un commentaire sur “Le temps de Proust

  1. Le temps qui passe. Beaucoup trop vite. Voici la préoccupation des vieux à venir comme moi.
    Hier, Vic me disait « maman c’est bientôt Noel!! » heu pas trop vite papillon…
    mais….. oui c’est bientôt Noel…

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